Après la grande sécheresse du Sahel de 1973, les terres cultivées et le couvert végétal ont reculé tandis que les troupeaux de ruminants augmentaient, faisant peser une plus grande pression sur l'environnement déjà fragilisé. Gilles Boëtch, directeur de l’Observatoire Hommes-Milieux International Tessékéré (CNRS), explique les enjeux de la réponse africaine à cette désertification avec le projet ambitieux d'une muraille verte de Saint-Louis du Sénégal jusqu'à Djibouti. Ce projet permet à la fois de réhumidifier le milieu grâce aux sept essences d'arbres adaptés au stress hydrique, et de renforcer la sécurité alimentaire des populations qui peuvent y cultiver des légumes ou du fourrage pour le bétail.
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