Un dialogue permanent s’établit dans le tube digestif entre le micobiote et l’hôte et tout déséquilibre de cette symbiose est à l’origine de nombreuses pathologies. L’UMR mène depuis une dizaine d’années des travaux consistant à analyser la relation bactéries-hôte en étudiant les Escherichia coli pathogènes impliqués dans les maladies inflammatoires chroniques du tube digestif, en particulier la maladie de Crohn (MC) et les E. coli entérohémorragiques responsables de diarrhées aiguës et de syndrome hémolytique et urémique.
Nous avons plus particulièrement été pionniers dans la mise en évidence que la muqueuse iléale des patients atteints de MC était anormalement colonisée par Escherichia coli. Notre hypothèse est que le développement de la MC pourrait être lié à une susceptibilité génétique des patients à être colonisés par les souches pathogènes de Escherichia coli (adherent-invasive E. coli ou AIEC) qui sont capables d’adhérer et de promouvoir leur internalisation dans les cellules épithéliales intestinales, de survivre et de se multiplier dans les cellules macrophagiques. De plus, en raison du lien fort qui existe entre inflammation chronique et cancer, nous avons également ouvert un nouveau sujet d’étude concernant la piste infectieuse à E. coli dans le développement de cancer colorectal.
Nous développons principalement trois axes de recherche :
Effectif total : 40
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